Il n'y a que deux façons de survivre dans ce monde :

- être un égoïste manipulateur,

- être un abruti fini.

Les autres deviennent fous, dépressifs et/ou se suicident.

Ce jour là je me suis marié... heureux.

Bonsoir âmes errantes qui rencontrent ce blog par hasard.

J'ai reçu un message qui m'a rappelé l'existence de ce blog.

Je n'ai plus vraiment le temps... ni l'envie.

La vie suit son court, normal, de la naissance à la mort.

Ma boite n'a pas fonctionné tel que je l'espérai, je fais donc de l'alimentaire selon l'expression consacrée.

Ma basse est finie :)

Elle sonne, est juste... et je suis allé voir un vieil ami musicien pour ma première leçon, un an après l'avoir finie. :S

J'ai persévéré dans la photo, mais les résultats et ma situation financière me font me séparer d'une partie de ce matériel.

Il me reste à retourner à mon papier à dessin. ;)

Sinon la santé revient progressivement : j'ai perdu une partie du poids pris conséquemment à l'accident, et j'arrive à courir une heure ce qui n'est pas si mal.

Je tente de me faire à l'idée de vivre célibataire, c'est plus simple que de tenter de devenir un séducteur.

Je n'ai plus trop d'angoisse, comme quoi l'instinct à un sens, ou du moins une utilité.

Pour répondre au message évoqué, il faut vous dire que pour la personne qui a décidé de se suicider la mort est moins douloureuse que la vie. Et concrètement elle a raison : un mort ne souffre pas, seuls les vivants (mourrants ou non) souffrent.

Si cela vous choque, demandez à un médecin.

Nous pleurons toujours nos disparus, par égoïsme, parce que l'on pense à tout ce que l'on ne partagera plus avec eux.

Mais eux qu'en est-il ??

Il y a deux catégorie de gens : les suicidaires et les suicidés.

Les premiers ont un mal être et évoquent le suicide comme appel à l'aide. Les seconds réfléchissent froidement et prennent une décision, un suicide n'est pas une décision impulsive, et je suis bien placé pour le savoir.

Chacun est libre de ses choix, se suicider ce n'est qu'avancer une échéance inévitable.

Il ne sert à rien de chercher à comprendre, respectez ce choix, vivez votre vie : vous aussi vous avez une échéance.

Cordialement.

Moi, qui souhaite toujours rester anonyme.

Je crois que je dérime un peu, je n'arrive même plus à pleurer bien que quelques larmes pointent au seuil de mon regard évasif.

Je crois que s'en est que plus douloureux, ne pas réussir à décompresser.

Je suis malade : un gros rhume... tenace qui prend prend au bronche, je tousse comme comme une vieille chaudière aux conduits rouillés.

J'écoute du jazz, seule musique qui me va bien dans ces moments là... pas des plus remotivant, mais au moins c'est dans le "mood".

Un petit saut sur quelques blog et me revoilà...

Je crois que ce qui me déprime c'est d'êtres seul, savoir que ma vie ne servira à rien... si je ne considère pas les prostituées comme des relations, si j'omet la Brésilienne aux faux papiers portugais et la jeune Russe apparamment plus motivée par la vie en France que par la vie avec moi... il ne reste personne.

Je ne suis même plus capable d'aborder une fille je crois, qu'en j'en croise une elle pourrait n'être qu'une image, je ne réagirait pas moins.

L'idée que ma main puisse la toucher si je tendais le bras méchappe.

Je perds pied d'avec la réalité... dommage.

J'ai du mal à supporter l'idée qu'à 28ans ma vie soit déjà vide d'espoir... pourtant je ne fais que constater.

Je ne sais plus guère pourquoi je me bas, pourquoi me suis-je endetté pour lancer ma boite ??

Pourquoi n'ai-je pas pris mes jambes à mon cou pour faire le tour du monde ?

Suis-je lâche ??

Peut-être bien ?

La timidité n'excuse pas tout.

J'en viens à espérer que mon corps fatigué révèle un cancer, au moins l'avenir serait écris, triste mais sans surprises, sans doutes.

Je crois que je vais aller m'allonger pleurer un coup si j'y arrive.

Décidément ce sera une étape décisive de ma 'tite vie cet "incident".

Au bout de 5 mois j'ai pu retirer ma minerve, enfin... pour me faire une entorse aux cervicales en me battant, avec ma petite soeur qui ne semble pas avoir les mêmes valeurs que moi, pour ainsi dire.

C'est vraiment trop con la vie.

Le pire c'est que maintenant j'ai de vraies angoisses lorsque je pense à l'instant de ma mort (à venir), en me couchant le soir notamment.

Assez ridicule au final... de toute manière j'y passerai comme tout le monde, même si peu de monde y pense.

Le problème n'est pas de mourir, on mourra tous, mais d'y penser, y réfléchir... comment savoir ? Cette "expérience" ne se partage pas.

Je ne crois pas en la vie après la mort, à l'âme dissociée du corps. Pour moi la mort est l'annihilation de l'être, corps et esprit conjoints, donc pour celui qui meurs c'est comme si rien n'avait existé et pourtant il y a bien une réalité patente qui est et restera, y compris les traces de son existence.

Troublant, I think.

Pour autant je n'imagine pas "vivre" ad eternam. Suivre et voir la vie des autres sans pouvoir y prendre part... :(

Je n'arrive guère à passer outre cette inquiètude, née de mon incapacité à l'appréhender... comme toute les peurs en somme.

Qui vivra, verra.